Paris: Adrien-Maisonneuve, 1948 ― 175 p.
Cet ouvrage forme la suite de nos Origines de La formation des noms en indo-européen et en constitue le deuxieme volume, bien tardivement publié Le titre a été modifié pour répondre mieux au contenu : il ne sʼagit plus cette fois de restituer des formes, mais d'interpréter des fonctions.
Dans le vaste domaine de la suffixation des noms, nous avons étudié quelques formations bien représentées et déjà plusieurs fois décrites : noms d’agent (-ter, -tor), noms d’action (-ti, tu), et — au risque de déborder le titre — formes de « gradation », comparatif et superlatif. En outre, de chacune de ces formations dépendent diverses classes de dérivés que nous avons considérés a leur tour. Au total l’examen graduellement élargi embrasse une portion notable de la suffixation nominale. Examinant, successivement ces grandes catégories dans leur fonction, nous essayons de déceler le système d’oppositions pur lequel elles valent.